Les joints comme obstacle émotionnel
Oui fumer des joints et une maladie, une addiction comme
toutes personnes dépendantes que ce soit de l'alcool, de médoc ou
drogue, etc...et que la personne qui vit à ses cotés en subi les
dommages. Certes A. n'est pas violent mais je suis révoltée de
voir par ex que lorsqu'il ne fume pas durant plusieurs heures, son
humeur se dégrade, il devient beaucoup plus irritable, supporte plus
difficilement les enfants, etc...et qu'à côté de cela, moi je n'ai pas
le droit de dire combien j'en ai marre après une journée éreintante de
m'être occupée des enfants de n'aspirer qu'à avoir la paix ! Alors, oui
il comprend et conçoit ce ressenti mais je n'ai pas le droit de le dire
et surtout pas à lui !!!!!! Voilà où il y a problème. Et je me rends
compte en l'écrivant que sa famille fonctionne sur ce mode là : on ne
parle pas de ce qui est désagréable, et que le fait de se droguer c'est
sans doute une manière de taire ce qui est désagréable, de "fuir" cette
réalité pas toujours rose...c'est une immaturité, une sorte de fuite de
la vie, d'autodestruction inconsciente mais bon il serait incapable
d'entendre cela car d'après lui, je ne peux concevoir qu'il fasse ça juste
pour le plaisir. Bah si je conçois que fumer un pétard peut être un
plaisir, celui de passer un bon moment mais tous les jours depuis
autant d'années, là il touche juste j'ai du mal à voir où se trouve le
plaisir de vivre de cette façon sans jamais avoir les pieds sur
terre...c'est pas ça la vie, c'est pas comme ça que je la conçois, que
je la vis, que je la ressens, que je la partage...la vie, les
blessures, la souffrance, la douleur, les frustrations font autant
partie des palettes de l'existence, de la façon dont nous pouvons tirer
parti de cette existence...cela permet l'évolution, parfois même la
compréhension du sens de l'existence, de notre histoire, de ce qu'il
faut en tirer...