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Journal d'une rupture

1 février 2010

Un douloureux travail sur moi qui continue...

Voilà quelques semaines déjà que je n'ai plus rien poster et pour cause, je vis à nouveau les montagnes russes.

C'est officiel, après me l'avoir caché durant 2 mois, A. a enfin avoué mi janvier qu'il était bien en couple avec sa copine, ex collègue, pour laquelle il avait déjà des sentiments avant notre rupture. Juste la confirmation de mon intuition qui ne me trompe pas. Il y a deux jours, il a osé m'envoyer un texto du gsm de sa copine...écoeurée...

Parallèlement à ça m'a vie sentimentale ne ressemble qu'à la grande roue où dès que j'arrive en haut, je dois y redescendre 10 fois plus vite...
Fin d'année, mon 'copain' m'avouera en pleine nuit qu'il est amoureux de moi, qu'il a beaucoup de sentiments mais qu'il ne sait pas ce qu'on va devenir...Il dit avoir peur aux vues de ses relations précédentes...Mon espoir renaît de pouvoir vivre "enfin" une histoire puisque jusque là je doutais de ses sentiments... Ce petit bonheur n'aura duré que le temps de ces quelques douces paroles. Très vite, il prendra à nouveau ses distances, prétextant toutes sortes d'excuses pour ne pas me voir, tout en maintenant un discours teinté de "désolé", "malheureusement"... Ma nature curieuse et mon sens poussé de vouloir toujours chercher à comprendre, à mettre sens aux expériences que l'on vit, je décide de chercher un peu ce qui le pousse à agir de la sorte, car j'ai du mal à douter de la véracité de ses sentiments malgré tout. Et puis, au fil de lecture je découvre "la phobie de l'engagement" et même si je ne pourrais confirmer qu'il fait partie de ces personnes là, je découvre du coup que moi je fais partie de ses "femmes qui aiment trop", que je suis de ces personnes qui sont dépendantes affectives, trouvant ses racines dans la peur de l'abandon durant l'enfance.
Alors voilà, j'ai décidé, non sans douleur, non sans angoisse, non sans peur, d'entreprendre ce douloureux travail sur moi afin de devenir indépendante affectivement. Depuis 6 jours, je ne donne plus aucune nouvelle (ni sms ou contact virtuel), c'est assez difficile, mais j'ai conscience à présent que l'angoisse qui m'envahit de ne pas avoir de ses nouvelles est avant tout un manque chez moi, dont PERSONNE en dehors de moi, ne peut satisfaire. C'est le prix à payer et je l'encours... Bien sûr, j'ai "peur" de le perdre alors que notre histoire n'en n'ai pas vraiment une...Seulement, je suis tombée amoureuse, et moi je ne sais pas comment on fait pour se protéger, pour lutter contre quelque chose qui est né et dont je ne maîtrise rien. De son côté, il m'a dit qu'il arrivait, à certains moments, à ne plus se poser aucune question et que c'était sa façon de se protéger...Mais comment font ces gens ?
Oh et puis finalement, est-ce naturel/humain d'aller contre ce qu'on est, contre ce qu'on ressent ? Je ne pense pas. Moi qui inculque à mes enfants l'importance d'être à l'écoute de leur ressenti car celui-ci étant au plus près de ce qu'ils sont...ce serait totalement paradoxal...

Faire face à son destin, et garder confiance en la Vie, que quelque chose, quelqu'un, quelque part m'attend...

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10 décembre 2009

Un coup de carfard qui perdure

Une régression émotionnelle depuis presque une semaine... Une tristesse plane au-dessus de moi et je n'arrive pas à m'en débarrasser.

A présent, mon intuition s'est clairement manifestée : A. est avec sa copine, il n'y a plus de doute pour moi. J'ai mal. Je souffre, pas tant que j'envie cette fille mais bien la relation qu'il a avec elle, le fait qu'il puisse être apaisé dans sa peine, qu'il puisse avoir une épaule sur laquelle se poser. Ca doit l'aider à traverser notre rupture et je trouve ça injuste.

29 novembre 2009

La vie reprend son cours

Très lentement, la vie est là, difficile à vivre, douloureuse parfois, rieuse à ses heures.

Je me sens habitée par une crise existentielle nécessaire pour la suite. J'ai sevré mon fils depuis une semaine, je ne mange plus autant bio qu'avant, ne cuisine quasiment plus, réchauffe certains plats au micro-ondes, refume beaucoup, aime le vin. Je ne suis pas la mère que j'aurais voulu être. Mon attention s'est portée sur ce que je vis et ressens. Impression que la vie tourne autour de ma petite personne. A côté de cela, dès que l'occasion se présente, je sors, je vois du monde, je vais au resto, au cinéma, dans des bars. Je vis comme tout le monde ou presque.

Avec A. la communication est toujours difficile et ce n'est pas faute de faire des efforts. Dès qu'il se sent contrarié, il se braque et le dialogue se rompt instantanément. Dernièrement, il m'a reparlé de ce qui avait été convenu concernant les fêtes, autrement dit que je prendrais les enfants à Noël et lui au nouvel an et il ne trouve pas juste qu'il doive se priver de son nouvel an. Aussi, il m'a dit que cela lui paraissait normal que j'ai les enfants durant toutes les vacances de Noël (15 jours)  "puisque tu ne travailles pas". Comme toujours, il tire toujours la couverture de son côté...Du coup, il ne veut plus me payer toutes les pensions alimentaires s'il prend les enfants durant une semaine. C'est décourageant et très fatiguant pour moi d'avoir affaire à quelqu'un qui se braque autant. Mais au fond, c'était comme ça déjà avant la rupture et sans nul doute, j'y ai ma part de responsabilité. C'est comme pour ce qui est des week-end, j'en ai marre qu'il me ramène les enfants le dimanche soir. Je trouverais ça plus simple qu'il les condusie lui-même à l'école le lundi. Bref, je pense que cette fois une remise à niveau de nos arrangements fictifs va devoir s'officialiser devant le médiateur. Prochaine étape.
Quant au rachat de la part de la maison, l'affaire suit son cours.




17 novembre 2009

Un éclairage psy/sexologue

Depuis hier, à gros bouillon je pleure, comme devant un oignon je pleure...comme dirait Cali.

Je pleure cette histoire de cul, dont je ne comprenais pas le sens. Entre une soif d'un besoin affectif énorme et une irrésistible attirance et envie de sexe... Besoin de ressentir à nouveau le feu qui s'attise, l'attirance sans retenue, l'envie tout simplement...la trentaine passée et l'impression de découvrir ma sexualité, mon côté pervers (enfin je vais dire comme mon psy les traits pervers sains - j'ai dû m'y reprendre à 3 fois pour écrire ce mot - de la sexualité). Un coté peut-être aussi masochiste ? Quel est ce besoin de vouloir continuer une histoire sans lendemain ? Prendre des risques, me mettre en danger ce n'est pas moi. Enfin si d'après mon psy, c'est mon Moi justement.

Et puis avoir revu hier A. et discuter avec lui de notre histoire, de notre rupture, les larmes qui ont coulé encore des deux côtés. Il dit qu'il ne me reconnaît plus. Il ne reconnait pas la mère que je suis devenue, la femme que je suis ; je bois (régulièrement), je fume, je sors, je...et c'est tout ce qu'il sait, même s'il se doute. J'ai vu dans son regard toute la tristesse du constat. Et moi cette impression qu'il me met sur le banc des accusés à chaque fois alors qu'au fond, je suis juste en train de faire de nouvelles expériences nécessaires à mon évolution. Certes, cela va en totale opposition avec ce que j'étais lorsque nous étions en couple mais c'est une autre extrême avant de trouver ce qui me correspond dans cette nouvelle vie, ce nouvel équilibre.

Si on reprend la théorie de mon psy :

- Les pleurs sont typiques de l'hystérie féminine dans laquelle je me trouve actuellement. Je souffre, je pleure, me sens seule, incomprise, angoissée par cette "défusion" de couple, ce sentiment d'être plus faible et vulnérable. Et que je recherche pour m'attacher à du connu avec cette histoire entre autre.

- Ce plan cul n'est autre que mon Moi qui, touché en plein coeur depuis la rupture, émerge et se révèle. Il exprime le côté femme et du coup celui de ma sexualité, de cette envie de séduction. D'après mon psy, je suis clairement inconsciemment dans un jeu de séduction où je recherche ce que je n'ai pu mettre en avant dans mon couple puisque la structure était autre.

- Et A. dont le lien d'attachement est toujours bien présent mais qui sous-tend très certainement aussi un besoin autre que celui affectif : sans doute celui de vouloir être materné (cfr mes carences affectives de l'enfance)

Et maintenant, le plus difficile sans doute, savoir ce que je veux là aujourd'hui, ce qui est bon pour moi, juste et tout ceci en me protégeant au mieux au propre comme au figuré  mais également en me respectant. ME RESPECTER, voilà le maître mot pour un bon début de reconstruction !

Et juste parce que les paroles me parlent...

11 novembre 2009

11.11.2009

Un titre pas très original mais qui ressemble finalement un peu à ce que je vis actuellement...

Alors quelques nouvelles :

Tout d'abord avec A. nous sommes allés devant chez le notaire hier matin pour prendre les informations nécessaires afin de voir les possibilités concernant le rachat de ma part de la maison. Habituée à avoir toujours tout pris en charge au niveau administratif, j'ai observé à quel point toutes ces démarches le mettaient dans l'agacement. Et toujours ce sentiment qui se lit à travers ses comportements : cette peur de l'arnaque, du "je veux le beurre, l'argent du beurre et le sourire de mon ex"...Ouais...Il m'a proposé éventuellement de payer ma part en plusieurs fois. Lorsque j'ai osé lui évoquer les éventuels intérêts, il s'est mis dans un état de fermeture complète...chouette, j'ai pas fini de rigoler ! Je suis à peu près certaine qu'il pense que je ne suis qu'une emmerdeuse qui veut lui mettre des bâtons dans les roues et qui veut avoir le maximum d'argent possible et je dois admettre, sans honte, que sur ce dernier point, il n'a pas tort. A la base je crois pouvoir dire que je ne suis pas une personne particulièrement 'intéressée par l'argent. J'en ai besoin pour vivre, m'épanouir un minimum (je pense aux diverses formations qui me tentent, voyager un jour, etc...) mais autrement, avoir de l'argent et l'amasser sur un compte ne m'intéresse pas plus que ça...en tout cas, ça ne fait pas partie de mes buts dans la vie ! Ce dont il ne se rend pas compte, malgré lui avoir gentiment rappelé, c'est que lui dans les prochains mois va avoir un bon 'pactole' en partie grâce à moi et qu'il sera totalement à l'aise, propriétaire de surcroît de cette maison, et pour couronner le tout avec une nouvelle nana qui fume, boit, sort et est sans enfants...que demander de plus au fond ??? De mon côté, je vais devoir payer le loyer d'un appartement sans nul doute nettement plus élevé que les mensualités de la maison, reprendre une vie professionnelle à zéro, pour avor été laissée en stand by depuis un bon moment pour éléver nos enfants, laisser tomber mon cabinet, mes patients, mes passions - momentanément certes mais bon... - la grande aventure quoi !!! On s'est dit qu'on se verrait la semaine prochaine pour discuter de tout ça...wait and see de toute façon c'est le seul mot d'ordre actuel : patience, patience, patience...une vertu que j'aimerais acquérir croyez-moi !

Du côté de ma vie affective c'est un peu le chaos : après avoir envoyer un sms à mon copain lui faisant part que j'étais surprise de ne plus avoir de nouvelles depuis 5 jours, il m'a rassurée disant qu'il avait simplement un "pas le temps de communiquer" mais que je ne devais avoir aucune inquiétude. Seulement après avoir discuté avec deux de mes amies, la pression est montée, je ne pouvais me contenter de telles explications je lui ai donc gentiment dit que je préfèrais en rester là...je dois avouer avec quelques regrets quand même mais j'ai préféré me protéger car je ne pourrais me satisfaire de ce type de relation. Il m'a répondu, piqué au vif par la colère, que je ne devais sans doute pas bien me rendre compte ce qu'était une journée de boulot comme il en vit...Avec délicatesse, je lui ai dit que je pouvais imaginer son travail mais qu'en même temps, je ne comprenais pas en quoi cela l'empêchait de me faire juste un signe, un petit mot, bref quelque chose qui pouvait me montrer qu'il était là quoi...m'a pas répondu :-(
Enfin si le lendemain soir, il m'a dit que c'était nul car il avait eu envie de me voir toute la semaine, qu'à chaque fois qu'il avait eu envie de m'écrire il s'était fait à manger et s'était endormis mais qu'il était triste si c'était cela qui mettait un terme à notre relation...et là au moment où je vous écris il m'envois un sms me disant qu'on se verrait ce week-end...wait and see une fois de plus...

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8 novembre 2009

L'inconscient

Cette partie de nous où se stocke certaines informations,  idées, concepts,  sentiments, émotions difficilement accessibles à notre conscient...Seul dans mes rêves, il se manifeste de manière claire, crue, abrupte...Et la réalité de cet inconscient fait souvent mal. J'ai rêvé, après plus de 6 semaines de séparation, qu'il revenait...encore. Nous étions dans notre maison - qui d'ici peu ne sera plus notre mais sienne normalement - dans le salon, assis l'un à côté de l'autre, il posait sa main sur mon genou, avait notre fille (je pense que ça devait être elle), sur l'autre genou et il serrait le tissu de mon pantalon de toute ses forces, il le tordait dans tous les sens...Je ressentais surtout beaucoup d'amour, quelque chose de fort et je ne sais pas si c'était juste pour moi de ressentir cela après ce que nous venions de vivre. Je me disais dans mon rêve "mais comment faire pour reconstruire alors qu'il s'est passé tout ça ? Moi et ce gars, lui et cette fille, toute cette souffrance, ses larmes versées, ses cris du coeur,...aura t-on la force... ?" et puis, je me suis réveillée, la réalité brute "ce n'est qu'un songe de plus"...Et j'essaie de me convaincre moi-même que c'est mieux comme ça... J'ai toujours détesté les dimanches...

7 novembre 2009

Une histoire sans lendemain...

Une parenthèse dans cette rupture que j'avais considéré au départ comme une "bulle d'oxygène"... Sans trop y croire, au moment où je m'y attendais le moins. Un sentiment de soulagement, d'apaisement au niveau du coeur... L'impression que ma reconstruction allait pouvoir démarrer, qu'un nouveau départ m'attendait, même si aucune certitude sur le lendemain... Il me chuchotait des espoirs, du renouveau, la vie tout simplement, celle que j'avais oublié toutes ces années, celle des plaisirs immédiats. Prendre du plaisir là où il y en a.

Il y a 5 jours, nous nous sommes revus, j'avais beaucoup bu, il était malade. Nous avons fait l'amour, je l'avais trouvé tendre. Moi, ce dont j'ai besoin c'est d'attention, de me sentir aimée, désirée, d'être prise dans les bras, d'être serrée, étreinte et dans ses bras, c'était juste bien comme il fallait. ce que j'avais ressenti, éprouvé avait rappelé à ma mémoire du corps combien c'est bon d'être désirée et qu'être amoureuse un jour à nouveau était possible...Seulement, depuis c'est le silence. Rien. Le vide que je ressens réactive à nouveau ma rupture, celle qui n'a pas encore trouvé d'exutoire pour se libérer parce que le temps lui manque. Je ne comprends pas. Il le savait, il était prévenu que j'étais dans un sale état... Pourquoi moi ? Je pense pouvoir dire que j'ai déjà suffisamment d'émotions difficiles à gérer ces dernières semaines...Du coup, je respire à nouveau mal - j'avais juste eu une journée de répit jeudi - je me sens oppressée (moins fort il est vrai) par moment de façon massive à nouveau. Je suis si fatiguée, si lasse de tout ça...

Et puis la vie reprend son train, la réalité à l'état brute me rattrape : j'ai été quittée il y a tout juste 6 semaines, mon ex, père de mes deux enfants est quant à lui, dans d'autres bras à trouver le réconfort. Un court instant, j'avais retrouvé une certaine "justice" en revoyant ce copain...et là, je n'y trouve aucun sens...si ce n'est que cette histoire m'aura permis de voir qu'il est encore possible pour moi d'aimer (seulement la blessure que ça engendre c'est : et moi, suis-je digne d'être aimée ?) à nouveau et que le couple que forme mon ex, qui était devenu une obsession les premières semaines, a pu trouver une dérive vers autre chose, vers un avenir incertain certes mais qui est le mien tout simplement...

A présent, je vais devoir apprendre à vivre chaque instant, éviter d'être dans un mental inassouvi par des questions permanentes qui pour certaines ne trouveront jamais de réponses. Accepter, lâcher prise et vivre.

J'ai découvert l'album il y a quelques jours, c'est un petit bijou, je vous partage une des chansons :


3 novembre 2009

La loi de l'attraction

Ou l'envie de disparaître...

Je n'ai jamais attirée autant les ennuis qui empoisonnent l'existence depuis que je suis séparée. Je crois au pouvoir de la loi de l'attraction (David Komsi) mais là, ça atteint des sommets dans l'art de prendre tout ce que je peux de "mauvais", de négatif. Comme un gros aimant j'attire tout ce qui est néfaste au bon fonctionnement de mon état psychologique précaire. A croire que l'Univers pousse le vice...Et moi qui ne croit pas au hasard, je me demande bien quel mauvais Karma je traîne là.

En résumé :
* 3 Pro Justicia pour mauvais stationnement (dont un non justifié) et à des prix exorbitant alors que je suis dans la mélasse financièrement...et ce, sur une durée de 15 jours !
Ensuite, un problème de "plagia" avec un auteur qui veut me poursuivre en justice et est très menaçant parce que j'aurais sciemment copié du texte d'un de ses livres...En aucun cas, je n'ai voulu plagié ou être malhonnête... J'avais retravaillé les idées mais apparemment, ça n'a pas suffit...Genre de menace dont je me passerai volontiers ! Du coup, j'ai effacé tout le travail que j'avais effectué, au moins ça clos l'affaire.
Ma relation transite qui me fait peur...Peur de m'attacher, peur de souffrir à nouveau (ou un peu plus),... me demande si cela à un sens...En même temps, c'est peut-être cela que je dois expérimenter : ressentir, vivre l'instant sans se poser de question sur l'avenir si incertain vu ma situation.

Je suis une plaie béante...Une plaie hémorragique qui diminue doucement mais qui est toujours à vif, à sang, grande ouverte. Lors de certaines montées de peur, de tristesse et d'angoisse, j'ai envie de disparaître. Je me surprends à rêver partir loin, loin, loin...là où le soleil brille, là où ma vie serait à recommencer totalement...un peu comme si une nouvelle identité, loin de cette vie que je m'étais construite, était possible, solutionnerait cette souffrance par laquelle je passe. Je suis si fatiguée de porter cette croix. J'ai beau mettre en oeuvre tout ce que je peux pour voir les choses autrement, pour ne pas être victime, pour être celle qui relève une fois de plus la tête. Ma vie n'a décidemment pas été rose très souvent...

Hier en allant me ballader, je me suis rendue compte que m'ancrer dans ces émotions intenses me permettait d'expérimenter la beauté de la nature : les couleurs, les odeurs, les sons, tout était là à portée de main et j'essayais de m'emplir les poumons de toute cette énergie de vie que la flore nous offre. Je suis une écorchée de la vie. Souvent, j'ai envie d'abandonner, de tout lâcher, mais cette force inexplicable tapie au creux de moi que je traîne depuis mon enfance volée me pousse à poursuivre...j'espère qu'elle a raison, qu'elle sait où je vais...car parfois même la mort me semblerait bien plus douce mais l'Amour de la Vie, l'Amour de mes enfants, l'Amour cette énergie si puissante est en moi et vibre, certes faiblement, mais vibre encore alors je tiens debout.

31 octobre 2009

Un peu mieux chaque jour...

"Purger sa peine", voilà à présent que j'en fais l'expérience... Chaque jour qui passe me donne l'impression d'avancer centimètre par centimètre dans ce chagrin permanent qui plane sur mon coeur et dans mon corps. L'angoisse oppresse toujours ma poitrine au quotidien mais je gère mieux. Mon plexus solaire arrive à se dénouer de temps en temps. La fatigue est constante physiquement et psychiquement. Je me demande comment je tiens... Je pleure encore tous les jours mais moins fort, avec un peu moins de bruit...

Je n'en suis qu'au début du processus et je sais que les rechutes sont normales et nombreuses. Les jours où je vais bien, ma lucidité est là pour me guider et je profite...les jours où je broie du noir, c'est le flou total... Alors, c'est un jour à la fois et lorsque le moral est là, je profite, j'essaie de prendre ce que je peux, je puise dans ce qui ma paraît si précieux : se sentir exister et non en mode survie comme lorsque l'angoisse prend le dessus et que j'ai l'impression de me noyer dans un verre d'eau, que les médoc ont finir par avoir raison de moi...

Demain, trois jours s'offrent à moi sans enfants...j'espère pouvoir enfin réussir à profiter pleinement de cette "pseudo nouvelle liberté" et que celle-ci puisse devenir une véritable liberté :-)

27 octobre 2009

Y a t-il du mal à se faire du bien ?

Mon coeur est cassé en mille morceaux...je suis à ramasser à la petite cuillère, voilà ce que j'ai dit il y a quelques jours à un copain que je n'avais revu depuis un sacré bout de temps - une bonne dizaine d'années...

Ce soir là, nous avons bu - je n'ai pas l'habitude de boire - et nous sommes rapprochés, embrassés...pour vivre le moment simplement. Un temps ma douleur s'est atténuée et a laissé place à l'espoir. Celui de plaire encore mais aussi de pouvoir être désirée. J'ai osé me laisser ressentir sans que mon mental ne prenne le dessus. Je n'entrevois aucun avenir ça va de soi surtout que depuis 3 jours je n'ai quasi aucune nouvelle de sa part...pourtant c'était comme une fenêtre ouverte sur le monde extérieur, sur le soleil qui brille toujours. Il m'a dit : ne t'inquiète pas je suis là...

Depuis ma rupture, il me paraissait évident qu'il m'était impossible d'être étreinte dans les bras d'un autre...pourtant ça m'a fait un bien fou !!!

Mais d'être à nouveau seule à présent ravive les blessures de ce que je vis...depuis, je me demande si c'est bien ce genre/type de relation, d'amour transit ? Accessoire/moteur à ma reconstruction pour reprendre ses termes...mouais... Vous en pensez quoi ?

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Journal d'une rupture
  • Journal d'une rupture...C'est mon histoire de couple qui a duré 11 années où l'on s'est aimé beaucoup surtout, à la folie pas de doute mais l'un sans l'autre aujourd'hui. Deux enfants sont nés du fruit de cette union...
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